L'émisson sera téléchargeable après sa diffusion de ce jeudi 1er février (de 16h à 18h) sur les ondes du 89,3 FM. Ensuite, silence radio (oh la formule dramatique... manque juste le solo de guitaire de Watatatow). En attendant...
Malajube - La conclusion
Les Breastfeeders - J'pourrais pas vivre avec toi
Natasha - Esclavo del rocanrol
The Hot Springs - Les guêpes
AS Dragon - Sorcière
Angine - Roman-savon
Mahjorbidet - (Couple) stérile et assorti
Matt Fuzz & Son Gameboy - Montréal en canicule
Ameles - Il fut un temps
Jingafly - C.I.A.
Les Robots de la rime - Sympathie pour les robots
Buck 65 - Le 65isme
April March - Cet air-là
Fred Fortin - Mélane
Les Chiens - Du noir au jaune
Pause pub
Ozma - Domino Effect
Weezer - You gave you love to me softly
Islands - Abominable Snow
Bad Dudes - Fffffffffffffffffffffffffffffffffffffff
Dirty Tricks - Le Gibier
Dropkick Murphys - Blood & Whisky
The Vandals - Judy Is A Punk
Ghislain Poirier - Plectrum mix
Calexico - Alone Again Or
Rilo Kiley - Don't drop the rock on me
Billy Schuh & The Foundry - D.A.R.Y.L. Heart V.I.C.K.Y
Sur ce, des explications...
RUPTURE EN  TROIS ACTES
 par André « de Sorel » Péloquin
ACTE I — LA LETTRE
Pour diffusion immédiate (j'ai  toujours rêvé d'écrire ça... ça et « je “flash” mon “cock” pis mon glock quand  je chasse le phoque »)
  Chère  CISM, 
  
 Jeudi prochain, tu remarqueras  sûrement que j’aurai vidé mes tiroirs, empaqueté mes compacts, mais surtout pris  la poudre d’escampette.  Bref, en trois mots et une phrase clichée  à souhait : je te quitte. 
  
 Est-ce pour une autre? pas  encore. Est-ce un besoin d’aller voir ailleurs? pas vraiment. Est-ce que je  traverse une crise existentielle qui ne pourrait se résoudre qu’en affrontant  l’assassin d’un pote du Viet Nam sur un ring d’un quelconque tournoi d’arts  martiaux interlope? Euh… peut-être, mais on s’éloigne du sujet principal : moi  qui t’abandonne. 
  
 Pourquoi alors ? Pour plusieurs  raisons. Commençons par la principale : le manque de temps. J’espérais te  quitter en catimini à la fin de la saison, mais après quelques épisodes mixés et  enregistrés sur un coin de table, j'ai malheureusement dû me rendre à l'évidence  que nos grilles horaires ne coïncidaient plus. Bien sûr, j'aurais pu continuer à  te satisfaire « sur le pilote automatique», mais ce n'est pas moi, ça. C'est  bien une « 'tite vite» de temps en temps, mais c'est minable si ça devient  hebdomadaire. Si je ne peux plus te prendre par surprise et si je n'ai plus le  temps de t'émoustiller autant que Roussy, Morin ou Ouellet, à quoi  bon!?
Y'a aussi le fait qu'on a pris nos distances. J'ai changé et  toi aussi, ma belle. Tout d'abord, t'as pris pas mal de poids depuis le début de  notre relation (t'inquiètes, ça te va bien). Outre tes problèmes de taille (come  on, tu ne rentreras plus jamais dans du "small" avec tes kilomètres de  circonférence), je crois surtout qu'on n'est plus au même diapason, bébé. Tant  qu'à rester ici et t'aimer à moitié, je préfère foutre le camp pendant qu'on se  tient encore en haute estime. Garde le micro et les écouteurs, je vais juste  emporter ma caisse de disques.
Un dernier conseil avant de te crisser là:  traite bien celui ou celle qui me suivra. Bichonne aussi tes autres bénévoles  (oui, même Marie-Michèle Tremblay de « La Marquise de Salle» et son accent d'habitante du Saguenay). Car malgré toute l'attention que tu  peux recevoir de tes commanditaires, clients et des médias de masse, tu demeures  muette si y'a personne dans le studio.
Je ne sais pas pour toi, mais moi  je garde un excellent souvenir de ces trois années ensemble (ainsi que des polaroids  coquins, mais ça, c'est une autre histoire). Sur ce, je me pousse... mais je  garde l'oreille tendue. Alors, continue de gueuler, de ruer dans les brancards  et surtout de ne pas jouer de chansons d'Hugo Lapointe.
Allez, ciao  bella!
Ton ex, André "de Sorel" Péloquin
ACTE II - REMERCIEMENTS, SHOUT OUT & AUTRES FORMULES DE POLITESSE
Tout d'abord, un gros merci à Martin Roussy  pour m'avoir poussé dans le cul pour finalement déposer un projet d'émission  puis pour m'avoir pris au sein de son comité musical. Idem pour Étienne Roy et  Candide Proulx qui ont eu assez cru en moi (ou qui étaient assez saouls, va  savoir) pour m'avoir permis de faire évoluer l'émission au sein du fameux  créneau de retour à la maison de CISM: "la grande traversée". Merci aussi au  technicien es séducteur (hommes, femmes, chiens, chats, enfants, rock stars...  rien ne lui fuckin' résiste) Loic Guilloux qui m'a dépanné à quelques reprises  (les mêmes souhaits vont à la sympathique et efficace Catherine Perrault aisni qu'aux autres adjoint(e)s à la  programmation). Finalement, une courbette respectueuse pour les Guillaume avec  qui, à défaut de toujours bien m’entendre, j'ai beaucoup appris sur le monde des  communications.
"Shout out" à mes "modèles radiophoniques": Dave Ouellet  et Olivier Gagnon que j'ai copié copieusement (oui, oui, je l'avoue) au fil des  années. Saluons aussi "l'âme" de "La Marge" (Julie Doucet, évidemment) et  Patrick Gélinas. Deux personnes qui, à défaut d'avoir des ailes, ont sûrement  des halos (Patrick faisant du "stage diving" pendant un concert d'Andrew WK  demeure un moment "cismien" que je garde précieusement... oui, oui... un  "inside"). Profitons-en aussi pour saluer d'anciens collègues de la vieille  garde: Matthieu "sexe, drogues et Al Capone" Gratton, Nolin le Marin, Jean  Desjardins, Jean-François "Spiderman" Morin, Yan "demi-Suisse " Bohler,  Stéphanie "Jacynthe" Di Gregorio, Tiffany "Yolande" Wong, Arianne "coup  d'casque" Gruet-Pelchat, Olivier "all in" Robillard-Laveau, la joyeuse bande des  Éboueurs, Roxanne "on va la faire l'entrevue un jour" Arsenault,  Étienne "rap  fusion" Champagne, Benoît Perron, Christine Fortier, Virginie "d'Angus"  Turcotte, Karine "New York, New York" Simard, Jeff Rioux, Mélanie Lapierre,  Mathieu Ménard, Sylvie Riendeau, Original "remiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiix"  Tchata, Pascal "Hi, this is Dick Dale, the king of surf guitar" Jean, Patrick  Verret, Paul Therrien, Samuel Daigle, Geneviève "come on, juste un french"  Venne, Jean-Philippe Emond et surtout mon idole : Fred Perron.
Merci  aussi aux invités: Ghislain "je vais me péter une mono d'acier à force d'être  partout à la fois" Poirier (jamais reçu en entrevue, mais il m'a quand même  fourni deux mixes, c'est sympa, non?!), Yann Perreau, Malajube, Natasha,  Jingafly, Hélène Laurin, Zélia, Annie Q, Éli "cowboy" Bissonnette, Greg Paquet,  Mike d'Angine, Les Robots de la rime, Prototypes, Karkwa, Sas 31, El Motor et  j'en passe...
Oh et pour les recrues, jeunots et autres personnes qui ne  sont pas assez "old school" à mon goût comme "Escalier" Boyce, "Roméo +"  Barthélémy, "Clé d'Sol" Falkenberg,  Guillaume "je nomme plein d'monde  Guillaume, mais c'est toi mon préféré" Decoufflet, Pinet, Arès, Lévesque,  "angule" Tremblay, Roberge, Sabrina l'Incroyable et James Lynch: faites-moué pas  honte!
Bien sûr, j'en oublie sûrement et je m'en excuse. Oh, pis  j'aimerais en profiter pour envoyer chier The Distillers. Le groupe m'a fait la  vie dure lors de notre entrevue qui coïncidait aux six mois où le public avait  un quelconque intérêt pour cette formation qui s'est dissoute depuis. Une autre  preuve que la hargne d'un Péloquin est pire qu'une malédiction inca.
ACTE III - LA  SUITE